Oiseaux-balades

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Balade au Gris nez et plus haut vers Dunkerque (2) 28/10/2017

Balade au Gris Nez et

plus haut

vers Dunkerque (2)   28/10/2017

 

 

Le GPS désigne l’autoroute comme chemin, mais mon chauffeur préfère la route traditionnelle et en bord de mer si possible ce qui nous permet de rajouter à notre liste journalière le Moineau domestique (Passer domesticus) et la Tourterelle turque (Streptopelia decaocto).

 

Il cherche un moyen de s’approcher de plus près du grand bassin artificiel, mais ne connaît pas d’accès pour la voiture, à un moment nous faisons une halte pour nous repérer sur la carte.

 

Il emprunte même à un moment une petite route et voit sur sa gauche un vol énorme d’oiseaux assez gros.

 

Le soleil dans les yeux ne l’aide pas à l’identification et quand ils passent de l’autre côté de la voiture, ce sont bien des Vanneaux huppés (Vanellus vanellus), qui volent au-dessus de nous.

 

Je descends la vitre de mon côté pour tenter une photo souvenir et le chant d’oiseau invisible nous parvient, puis nous finissons par le reconnaître et ce sont des Alouettes des champs (Alauda arvensis), que nous entendons.

 

Quelques Pluviers dorés (Pluvialis apricaria) sont observés  au sol et  loin avec des étourneaux et des vanneaux.

 

Puis plus loin cherche il cherche à se rapprocher de son but et finit par arriver sur un chemin privé qui se termine en cul-de-sac et décide de consulter la carte.

 

Pendant qu’il tente de retrouver son chemin, j’aperçois un passereau sur le fil d’une clôture.

 

Notre position en devers et les fleurs qui bordent le champ ne me donnent pas une bonne vision de l’oiseau et je crois d’abord à un tarier, un des prés.

 

Étant dans une zone sécurisée pour notre stationnement, Olivier s’autorise à faire une petite marche arrière et l’emplumé apparaît dans une fenêtre plus dégagée, aucun doute possible les jumelles me confirment un... Chardonneret élégant (Carduelis carduelis)

   

UE8A7701 chardonneret.jpgChardonneret élégant (Carduelis carduelis) en arrière plan.
   

Un cycliste  habitué du coin à qui nous avons demandé l’origine du bassin, nous explique qu’il a été construit avec le refoulement de la terre issue de l’excavation géante du tunnel.

 

Le fait de laisser là sa voiture pour aller faire un long chemin à pied et ne rencontrer que des espèces déjà vues rebute mon chauffeur qui décide de pousser plus loin vers le blanc nez, mais sans s’y arrêter.

 

En route,sur notre droite, nous  repérons le plan d’eau de la base nautique juste après Sangatte sur la route départementale 940  et comme nous n’avons pas vu d’espèce d’oiseaux des eaux saumâtres, nous décidons d’y faire un saut.

 

Nous prenons donc à droite pour arriver sur le parking et là surprise, il y a des voitures partout, par ce froid de canard.

 

Justement des gens sortent des structures et une fois descendues, nous scrutons la surface de l’eau à travers la grille d’entrée.

 

Une personne nous autorise à aller faire un tour, nous ne nous faisons pas prier et de suite, nous repérons des Cygne tuberculé (Cygnus olor) , Olivier regarde partout à la recherche d’un héron, un cendré bien sûr, mais sans en trouver.

 

Alors que nous abordons le ponton sur sa gauche, il aperçoit un couple de Canards colvert (Anas platyrhynchos) puis une bonne quantité de laridé, il y a là des rieuses, des goélands , un argenté et un brun.

 

Des  Foulques macroules (Fulica atra) « broutent » la pelouse puis marchent en direction de l’eau doucement puis un peu plus vite à notre approche,

 

Cela me permet de découvrir une nouvelle bernache, une  cravant.

  

UE8A7722 cravant.jpgBernache cravant (Branta bernicla) habituellement en groupe,venant d'assez loin pour hiverner dans notre pays entre autre.
 

Celle-ci est seule et pas trop éloignée, de son côté mon compagnon de balade m’annonce un Goéland cendré (Larus canus) et m’invite à faire une photo.

 

C’est qu’on n'en voit pas si souvent que cela à la capitale.

 

Olivier est le premier à voir un superbe canard, un pilet, au milieu de tout un tas d’autres bizarres.

 

De mon côté je soupçonne un hybride du fait du capuchon vert bouteille foncé et non couleur chocolat.

 

UE8A7733 hybride.jpgJe pense à un hybride de colvert/pilet plus qu'à un pure pilet
 

La lumière n’est pas très favorable, mais bon on voit nettement les reflets iridescents verts dans le plumage de la tête et du coup je persiste dans mon idée de plus, pour moi la virgule blanche ne remonte pas assez haut derrière la tête.

 

À un moment l’anatidé se redresse sur l’eau et on voit nettement apparaitre sa poitrine de couleur roussâtre, là plus de doute, c’est un hybride de colvert et de pilet il me semble.

 

Dans le paquet de canards, il y a également une femelle de Canard siffleur (Anas penelope), qui elle  ne souffre pas d’ambiguïté pour la reconnaissance.

  

UE8A7741 siffleur femelle.jpgCanard siffleur (Anas penelope) femelle.
 

Un Grèbe huppé (Podiceps cristatus) vient agrémenter notre liste d’observation et comme nous ne voyons pas d’autre espèce, après un petit moment, nous décidons de partir pour trouver un endroit où manger.

 

J’avais aperçu une petite mare devant l’entrée de la base nautique alors nous décidons d’aller y faire un tour, histoire, d'accrocher une nouvelle espèce.

 

C’est une bonne idée, car nous contactons la Bouscarle de Cetti (Cettia cetti) au chant pour l’observation visuelle, il faudra repasser, car pour cette fois-ci, nous n’aurons droit qu’à une ombre furtive et facétieuse qui nous fera tourner en bourrique.

 

À quelques mètres, des piafs ainsi que le rouge-gorge nous amusent un instant, puis l’appel du ventre se faisant sentir, nous reprenons la route.

 

Comme nous sommes en période de chasse,  nous faisons l’impasse sur Oye, ses mares, ses dunes et tout le reste, mais nous y repasserons au retour en fin d'après-midi.

 

Nous sommes entrés dans Calais et au bout du Boulevard du Général de Gaulle, en tournant à droite, je vois des petits oiseaux posés sur l’eau.

 

Immédiatement Olivier tourne encore à droite avant le pont Henri Hénon et me dépose pendant qu’il va faire demi-tour un peu plus loin.

 

Je m’approche en baissant la tête, mais peine perdue, car  dès que je dépasse le haut des buissons, les quatre Sarcelles d’hiver (Anas crecca) décollent en même temps, ne me laissant qu’une seconde pour la photo réflexe.

 

UE8A7771 4 sarcelles d'hiver.jpgSarcelles d’hiver (Anas crecca) dans la ville de Calais.
 

Moins farouches, des colverts ainsi qu’un canard casserole  s’éloignent à la nage et beaucoup moins rapidement.

 

UE8A7768 canard casserolle.jpgCanard casserole!

 

Nous repartons pour tourner un peu dans Loon plage et pour finir par trouver une restauration rapide, dont je regrette qu’il soit si loin de la maison, tellement nous avons été bien accueillis.

 

Je ne parle même pas du repas, on aurait pu croire qu’il avait peur que l’on ne meure de faim et nous a super bien servi, alors bravo et merci au Snack loon et à la personne qui se trouvait au service pour sa cordialité.

  

Snack loon.jpg

Un accueil formidable, une bonne adresse si vous cherchez un repas rapide à Loon Plage :)

  

Même au moment où je lui tends ma carte de crédit pour payer, c’est lui qui nous remercie de notre présence dans son établissement.

 

Le fait d’avoir une table près de la baie vitrée permet de regarder le ballet des choucas sur les toits d’en face et à notre sortie du restaurant ce sont des tourterelles, des Turques, bien sûr qui seront présentes.

 

Le repas fini, nous reprenons la route et un peu avant Meulhouck, j’aperçois un Busard des roseaux (Circus aeruginosus) sur notre droite,  le rapace vient de faire un rapide plongeon dans les hautes herbes bordant un champ.

 

Nous arrivons sur le port industriel de Dunkerque, reste qu'il y a une manifestation sportive avec des courses de motos.

 

Nous passons les différentes chicanes de sécurité et au bord d’une flaque d’eau dans une enceinte privée, une Aigrette garzette (Egretta garzetta) est repérée, alors qu’elle décolle pour s’éloigner.

 

Mon chauffeur prend l’initiative de rentrer dans une petite rue pour contourner le bruit des motos ainsi que celui du stand de tir, nous arriverons dans un cul-de-sac, mais à contrario nous aurons la chance de voir au moins un Tarier pâtre (Saxicola rubicola) et plusieurs fringilles non identifiés.

 

Nous faisons demi-tour pour tenter de rejoindre la digue, celle qui sépare le bassin maritime à la Mer du Nord, longue de plusieurs kilomètres, il y a toujours quelque chose à voir de part et d’autre.

 

Une femelle de Martin-pêcheur d’Europe (Alcedo atthis) passe devant nous en traversant la route d’un vol tendu à moins d’un mètre du sol.

 

Olivier, concentré sur sa conduite, ne la voit pas, puis nous continuons notre chemin.

 

Comme à notre accoutumée, nous, nous arrêtons sur le bas-côté au niveau du rond point, celui avant l’Écluse des dunes.

 

Nous descendons de voiture pour avoir un regard panoramique sur le Bassin  Mardyck autant que faire se peut.

  

 UE8A7801 Gèbe huppé.jpg Grèbe huppé (Podiceps cristatus) présent sur le Bassin Mardyck

 

Çà et là des Goélands en balade dont plusieurs argentés le long de la digue en train de s’activer , mais nous sommes trop loin pour avoir une bonne idée de leurs mouvements.

 

Quelques regroupements de foulques, n’excédant pas la vingtaine d’oiseaux et trois grèbes, des huppés en plumage hivernal plongeant à la recherche de leur repas.

 

Nous reprenons la voiture puis encore une fois c’est la route « du bas » que nous empruntons.

    

Ici, le vent est constant,en témoigne le panache de fumée épais qui sort quasiment à l’horizontale d’une espèce de fourneau de l’autre côté du bassin.

 

UE8A7818 fourneau dunkerque.jpgUne partie des installations du Port industriel de Dunkerque
  

Une chance,il n'y a personne devant et personne derrière, nous pouvons circuler au pas, reste que six kilomètres de distance, on n’est pas arrivés et on en rit de bon cœur.

 

Nous parvenons au niveau des « argentés » et nous comprenons de suite leur manège aérien vu plus tôt et de loin, en fait, les oiseaux ont des coquillages noirâtres coincés dans le bec. 

 

Ils tentent de les casser avec la méthode habituelle, ils décollent, puis arrivé vers dix mètres lâchent le bivalve, le récupèrent puis recommencent jusqu’à l’ouverture de celui-ci.

 

Dès notre approche, les laridés nous fuient pour aller se réfugier à quelque distance  sur l’eau calme du bassin et en profitent pour nettoyer futur festin.

  

UE8A7791 Agenté.jpgGoéland argenté (Larus argentatus) avec son butin dans le bec.
 

Plus loin, un vanneau décolle devant nous, j’aimerais faire une photo de ce superbe limicole, mais l’inertie de la voiture et le temps de descendre, le volatile a pris plus de 50 mètres.

 

Ce limicole est vraiment commun, mais j'aime particulièrement ses couleurs contrastées et bien sûr, la présence de la huppe lui donne une touche unique.

 

Je remonte en voiture un peu dépité, mais cela ne dure pas, plusieurs passereaux marchent le long de la route, ils sont identifiés comme des farlouses par Olivier qui possède un meilleur angle de vue que moi.

 

Il avance doucement et les petits oiseaux se sont habitués à la présence de son véhicule et nous arrivons à leurs hauteurs pour une observation de qualité.

 

La plupart des photos sont floues du fait des vibrations, provoquées par le moteur de la voiture et mon chauffeur le coupe un instant.

 

La série suivante est meilleure et  j’y vois plutôt des Pipits maritimes (Anthus petrosus) et comme ni l’un ni l’autre n’ont emporté de Guide Ornitho, il me faudra attendre la confirmation en arrivant à la maison ce soir.

  

UE8A7894 pipit maritime.jpgPipits maritimes (Anthus petrosus) peu furtif pour peu que l'on ne le brusque pas.
 

Une bergeronnette, certainement une grise, quoique très sombre sur le dos, décolle et prend au moins plusieurs centaines de mètres, je ne la reverrais pas.

 

De toute façon, la balustrade sur ma droite nous évoque un souvenir assez douloureux pour moi que je n’ai pas envie de renouveler.

 

Trois oiseaux sont repérés au vol par mon chauffeur, le plumage plutôt couleur beige et le long bec arqué désigne des Courlis cendrés (Numenius arquata), nous n’avions pas vu beaucoup de limicoles ce matin, nous sommes ravis d’observer ceux-là.

 

Quelques passereaux aperçus plus qu’observés sur le bas côté de la route et nous finissons sur le parking en bout de digue, puis nous allons au pied du phare, en chemin des goélands , des argentés et des marins sur la plage, sont aperçus à bonnes distances.

 

Un, puis deux et trois Huitriers pie (Haematopus ostralegus) glanent dans la laisse de mer, nous revenons sur les goélands pour constater la différence de taille ainsi que la couleur du plumage de chaque espèce.

   

PTX_6656  Huitier.jpgHuitriers pie (Haematopus ostralegus), arrivant sur la plage et pixelisé par Olivier
  

En avançant sur la jetée, je scrute de part et d’autre avec le phare en arrière-plan, nous avons bien fait de venir, car elle sera bientôt fermée pour cause de rénovation de l’édifice en briques rouges.

 

Je m’intéresse également aux pêcheurs avec qui j’ai une discussion sur les différentes prises de la matinée, certains m’évoquent même les différences de gabarits de ce matin par rapport aux années passées.

  

PTX_6599 Pecheur.jpgDiscussion cordiale avec un sympathique pêcheur de bar.Discussion cordiale avec un sympathique pêcheur de bar.

   

Cela reste très cordial et amène même quelques grands sourires de part des uns et d’autres et  l’échalas qui me sert de compagnon en profite même pour immortaliser la scène avec mon sourire devenu légendaire depuis ce moment-là.

 

Plusieurs limicoles passent et vont se poser sur le sable au contact des goélands déjà présents sur la plage, les micros échassiers courent dans l’écume des vagues mourants sur le sable.

 UE8A7978 olivier.jpg Non,non, il fait bien une photo!

   

Olivier m’abandonne pour aller tenter de photographier des Bécasseaux sanderling (Calidris alba), chose qu’il fera de main de maître en réussissant à s’approcher à peu de distance des oiseaux.

 

PTX_6875 Sanderling.jpgBécasseaux sanderling (Calidris alba) sur la plage. Magnifique, rien d'autre!
  

Au retour vers la voiture, des cormorans, des grands, seront aperçus au volet au ras des flots.

 

 

Le vent froid nous aidera à retrouver le confort du véhicule, après quelques photos de traces dans le sol, laissées par le bout des plantes agitées par le vent.

 

En roulant sur le haut de la digue, sur la partie bétonnée, nous apercevons un oiseau courir et faire des pauses,  c’est un Bécasseau variable (Calidris alpina) et nous comprenons de suite qu’il a une aile abimée, celui-là ne passera sûrement pas l'hiver.

  

 UE8A7948 becasseau variable.jpgBécasseau variable (Calidris alpina) avec aile abimée.

 

Comme Olivier veut faire un tour vers les mares  d’Oye, nous y allons  et rencontrons sur place une pare d’ornithologues dont je reconnais au moins le visage de l’un d’entre eux.

 

Ils ont la gentillesse de nous informer de la présence d’une Spatule blanche (Platalea leucorodia) et différent limicoles, nous sommes ravis, car nous verrons la première assez rapidement, pour le reste , un Chevalier arlequin (Tringa erythropus) décolle devant nous pour disparaitre rapidement sur un bassin adjacent.

 

De notre position nous voyons également les deux chasseurs et leurs chiens s’activer pour l’heure de la passée, nous les avions rencontrés à notre arrivée sur le parking.

 

Plus loin, ce sont des Tadornes de Belon (Tadorna tadorna) qui sont tranquillement installés à l’abri du vent, des bécasseaux au vol et posés, des variables, un Chevalier gambette (Tringa totanus) assez éloigné et ce sera à peu près tout  en visualisant quelques  les garzettes en prime.

 

L’un des limicoles isolés qui nous avait fuit, est retrouvé.

 

En fait, c’est un Chevalier aboyeur (Tringa nebularia) en le reconnaissant pour ce qu’il est, nous nous rappelons l’un des critères diagnostiques qui nous avaient interpelés au moment de l’envol de l’oiseau.

 

Le cri d’une cane colvert nous stoppe, en s’approchant avec précaution, nous verrons plusieurs groupes d’anatidés, des colverts, des sarcelles et, également des Canards souchets (Anas clypeata)  en petit nombre, puis un couple ou une paire de Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis).

 

Le ciel se pare de superbes couleurs rouges de plusieurs tons, c’est vraiment magnifique, mais maintenant il est temps de rentrer à la maison.

  

UE8A7984 ciel rouge.jpgQuel spectacle!
 

Reste que passion quand tu nous tient, nous prenons la décision de faire une petite halte à l’observatoire ornithologique situé sur la route des Dunes d’Oye où nous pourrons enfin accrocher du regard un couple de Canard  pilets (Anas acuta) , une garzette et des Fuligules morillons (Aythya fuligula).

 

Cette fois-ci, on rentre vraiment, sur la route Olivier choisira un super-restaurant où je pourrais l’inviter une nouvelle fois à un excellent  repas pour le remercier de m’avoir servi de chauffeur toute la journée.

 

Le retour sera moins sympa pour lui, car il restera seul, je m’assoupirais bercé par la route, mais je m’en excuserai devant la maison à notre arrivée et ainsi prend fin cette belle balade dans le Nord de notre pays.

 

35) Moineau domestique

36) Tourterelle turque

37) Vanneaux huppés

38) Alouettes des champs

39) Pluviers dorés

40) Chardonneret élégant

41) Cygne tuberculé

42) Foulque macroule

43) Canard colvert

44) Goéland cendré

45) Canard siffleur

46) Grèbe huppé

47) Bouscarle de Cetti

48) Sarcelles d’hiver

49) Busard des roseaux

50) Aigrette garzette

51) Tarier pâtre

52) Martin-pêcheur d’Europe

53) Pipits maritimes

54) Courlis cendrés

55) Huitriers pie

56) Bécasseaux sanderling

57) Bécasseau variable

58) Spatule blanche

59) Chevalier arlequin

60) Tadornes de Belon

61) Chevalier aboyeur

62)Chevalier gambette

63) Canard souchet

64) Grèbe castagneux

65) Canard pilet

66) Fuligules morillons

 

 

Adresse du Snack loon : 58 Rue Georges Pompidou, 59279 Loon-Plage

 



23/11/2017
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