8 OCT 2016 Cimetière de Thiais Intérim.*
8 h 30, ouverture du cimetière de Thiais.
Ce samedi 8 octobre 2016 je prends la relève de Stan qui devrait être au Nouveau-Monde pour raison professionnelle.
Michel doit m’y rejoindre.
L’accueil se fait parmi les cris de Pies bavardes affairées dans les pelouses. Le salut aux fonctionnaires en faction est doublé du salut des Étourneaux sansonnets perchés sur le préau.
Trois Merles noirs lancent leur alarme d’envol quasiment simultanément, mais ni chat, ni rapace, ni renard ne pointe le bout de sa truffe ou bec.
D’ailleurs il y a quelques sorties que ce dernier nous fait défaut.
La semaine dernière, un cadavre gisait sur l’A86 en contrebas.
L’arrivée de Michel se fait encadrer par un vol de Pigeons bisets.
9 h 00 approche en même temps qu’un véhicule Citroën noir conduit par Stan : le cyclone qui dévaste la côte américaine l’a cloué sur nos terres.
C’est donc en visiteur (dissipé, mais on ne s’étalera pas là-dessus) qu’il fera la balade aujourd’hui, je garde les rênes.
Un peu taciturne l’animal, mais, à nos mines enjouées pour lui souhaiter un joyeux anniversaire, il se déride pour le restant de la journée !
Six Perruches à collier cacophoniques nous survolent. Deux passereaux quittent le cimetière pour se percher dans les peupliers jouxtant l’entrée.
L’un d’eux est assurément une mésange, mais l’autre me surprend par son vol. Puis le cri fuse des frondaisons ; Stan annonce un Serin cini.
Il sera bien difficile de l’apercevoir.
Le temps est clément, les visiteurs rares et plus encore les participants à la sortie.
La triplette masculine s’apprête à décoller, mais est finalement rejointe par Oriane.
Une Mouette rieuse nous survole.
Il est décidé de prendre la balade dans le sens antihoraire de manière à bénéficier d’un silence relatif au pied du mur d’enceinte qui touche le centre commercial.
L’espoir est de repérer les passereaux qui fréquentent cette zone peu circulante où se mêlent sections non fauchées et zone assez dégagée.
Un Pic épeiche nous surprend par la puissance de son cri, c’est seulement la voute arborée qui a fait office de porte-voix.
Son cousin le Pic vert se coule au-dessus des haies des divisions.
Ils seront présents sur l’ensemble de la balade, mais très peu prolixes.
Des passages migratoires importants ont été signalés.
On espère en avoir des retombées.
Ça ne se fait pas attendre : les Rougegorges familiers seront légion, ici trois volètent en tous sens.
Ils sont accompagnés de Pouillots véloces dont l’un me fera les faveurs d’un fameux « sweeoo call » tant commenté sur les réseaux sociaux ces jours-ci (« c'est un cri assez communément poussé par les jeunes collybita entre août et fin d'année.
Cela dit, plus tard en saison ce "swi-hou" (en français) pourrait être aussi poussé par des oiseaux "orientaux-nordiques" dont on ne connait pas l'origine » PJD)
Un lointain Grimpereau des jardins chante plus qu’il ne crie. Rajoutons une Mésange bleue et un Troglodyte mignon.
Finalement, c'est l’ordinaire du coin.
Un Geai des chênes nous survole suivi de trois Pigeons ramiers.
M’accroupissant pour une photo de petite bête, « mon groupe » indiscipliné continue son chemin dans une direction non voulue et rate par la même occasion l’observation répétée de deux Rougegorges familiers, d’un nouveau Pouillot véloce et d’un Pic épeiche.
Je vois dans leur regard une déception non dissimulée… Mon œil !
Dépité, un Étourneau sansonnet quitte le cimetière.
Le groupe reformé, nous approchons du tertre herbu. Derrière nous, nous apercevons un drôle d’oiseau ; devrais-je dire une drôle d’oiselle : Catherine a réussi à nous retrouver malgré nos zigzags.
Les oiseaux l’attendaient. Voilà que Mésange bleue, Mésange à longue queue, Mésange charbonnière, encore deux Pouillots véloces pépient dans les buissons.
Ils sont accompagnés pour notre plus grand plaisir par un Roitelet huppé, mais aussi par un Roitelet à triple bandeau ! Pour le final dans cette zone, six Perruches à collier passent en escadrille bruyante.
Quelques pas plus loin, près de la déchèterie, ce ne sont pas moins de vingt Perruches à collier qui sont branchées. Il est bien difficile à ce moment de connaitre l’effectif global du site…
Un pouillot très pâle nous interpelle, nous nous doutons un instant de son statut, mais finalement il nous lâche un tchif tchaf indiscutable : encore un Pouillot véloce farceur.
Les renouées du Japon coupées le mois dernier ont repris de plus belle leur croissance. À vouloir l’éradiquer, rien n’a été meilleur pour leur développement et rien n’est perdu pour l’Hypolaïs polyglotte au printemps prochain.
Un mal pour un bien ou un bien pour un mâle ? En attendant deux Rougegorges familiers y trouvent leur compte ainsi qu’une Fauvette à tête noire.
Une trentaine de Pigeons ramiers s’envole dans un grand bruit d’ailes.
Ils ne mangeront pas les miettes de gâteaux que nous nous partageons alors. Le petit coup de Calgon que nous fait Stan ne serait pas une entourloupe pour connaître les « victuailles » que nous cachons dans nos sacs ?
Ou est-il bien plus pénible d’être participant qu’animateur ?
On replie soudainement tacles et sucrerie, car un Faucon crécerelle nous survole à basse altitude, un joli mâle.
Deux Perruches à collier font des acrobaties sur un tronc, bec contre bec.
C’est à nouveau la litanie d’espèces déjà observées, mais dont le comportement est toujours digne d’intérêt, un Merle noir, un Pic vert, un Geai des chênes, un Grimpereau des jardins et un Pic épeiche.
Je découvre au sol de nombreuses coquilles d’escargots de haies et d’escargots des jardins. C’est l’œuvre criminelle, pas récente, d’une Grive musicienne qui s’est délectée de ces gastéropodes.
Mais que voyons-nous ? Un Merle noir quitte un conifère suivi par un oiseau tout aussi grand, mais beaucoup plus clair ; une merlette ?
Non une Grive musicienne, puis deux puis trois, finalement une quinzaine quitte cet arbre.
Voilà encore, après la quantité de rougegorges, une part des migratrices observées par milliers quelques jours plus tôt plus au nord de la France !
Il semblerait qu’une Grive draine se soit jointe au groupe.
À courser ce petit monde, nous débusquons un fugace Pipit des arbres. Si cette observation marque les esprits, elle ne marque pas vraiment la rétine.
Rajoutons ici deux Corneilles noires, espèce que j’ai dû oublier de mentionner plus tôt.
Une Mésange charbonnière, trois Perruches à collier et deux Pigeons ramiers, un Rougegorge familier nous conduisent vers la sortie.
Nous finirons classiquement chez l’Américain-d'en-face en pointant le fameux Moineau domestique potatoephage.
Après s’être lancés des « A la revoyure ! », nous nous séparons en quête d’autres cieux, particulièrement Michel et moi qui continuons notre route ensemble pour aller miroiser un Vanneau sociable présent du côté de Provins.
Quelle observation ! Mais, ceci est une autre histoire…
Olivier
Pie bavarde
Etourneau sansonnet
Merle noir
Pigeons bisets
Perruches à collier
Serin cini
Mouette rieuse
Pic épeiche
Pic vert
Rougegorge familier
Grimpereau des jardins
Mésange bleue
Troglodyte mignon
Geai des chênes
Pouillot véloce
Mésange à longue queue
Mésange charbonnière
Roitelet à triple bandeau
Fauvette à tête noire
Pigeons ramiers
Faucon crécerelle
Grive musicienne
Grive draine
Pipit des arbres
Moineau domestique
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